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10
Mar

Les nominés dans la catégorie « Culture du Rebond »

Culture du Rebond : Rubrique qui cherche à décortiquer les échecs des entrepreneurs pour en connaître les causes classiques et profondes, et pour voir la manière avec laquelle l’analyse peut être utilisée par la suite pour recréer une société, la faire repartir ou s’orienter vers une autre expérience. Il s’agit de percevoir le revers d’une autre manière, de le concevoir comme une étape vers des succès futurs et non une marque honteuse et indélébile dans un parcours, comme il est encore malheureusement trop considéré en France.

  • Catherine Barba (43 ans) : cette spécialiste reconnue du e-commerce et de la transformation numérique a connu l’échec dans le cashback avec cashstore.fr. Elle ne voulait pas lever de fonds, et n’a pas fait assez connaître le concept. Elle l’a revendu en 2010 au groupe Plebicom. En 2005, elle a développé le cabinet de conseil en e-business Malinea qu’elle a vendu en 2011 aux fondateurs de vente-privee.com, avec qui elle sera associée dans Digital Commerce Factory jusqu’en 2012. Puis cette Business Angel avertie a fondé et dirigé CB Group (Groupe Catherine Barba), pour accompagner les enseignes de la distribution physique et les grandes marques dans leur transformation interne autour du digital et des clients.
  • Christian Barqui (55 ans) : est passé par un licenciement violent de Bonduelle, une entreprise de fabrication de salade 4GVert désir (26 millions de CA, 180 personnes) qu’il a revendue avant la crise, et la création d’une chaîne de restauration de salade qui s’est soldée par un échec. Il est désormais Dg. de Florette, Président de l’Association Progrès du Management, intervenant à l’EMLyon.
  • Bertile Burel (46 ans) : cette diplômée de Science Po Paris, passée par TPS, a créé en 2004 Wonderbox (150 millions de CA, 250 salariés) après un tour du monde avec son mari. Mais elle a voulu développer en même temps les bureaux de Paris et New-York, subissant le décalage horaire, ratant des opportunités. Il a fallu prendre une décision et fermer le bureau américain.
  • Boris Golden (31 ans) : ce titulaire d’un doctorat en informatique et d’un master en management de l’Ecole Polytechnique a crée FGT Network – système de consultations d’experts automatisé sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo…), puis a tout changé au vu de ses erreurs (mauvais business model, peu de clients recherchés…). Il a créé Pealk dans la même veine, s’est fait approcher par LinkedIn pour un partenariat, puis s’est fait lâcher par le géant américain. Après une bataille médiatique, il a finalement signé avec Viadeo, est venu dans la Silicon Valley sous la casquette de directeur produit de Viadeo. Il utilise tous ses échecs pour devenir directeur d’investissement de Partech Ventures.
  • Looten : Cette PME du Nord centenaire, leader dans le négoce de robinetterie industrielle, a connu un incendie qui a tout détruit. Mais grâce au cloud, et à la solidarité de toutes les entreprises du Nord (y compris celle du concurrent direct qui a prêté ses locaux inoccupés !), elle a pu renaître de ses cendres en très peu de temps.
  • Roxanne Varza (30 ans) : cette native de la Silicon Valley a lancé en France les fameux FailCon, ces tables rondes où les entrepreneurs parlent de leurs échecs. Les rencontres n’avaient pas bonne presse au début, mais essaiment partout aujourd’hui dans le pays. Celle qui accompagnait les start-up chez Microsoft vient de prendre la direction de la Halle Freyssinet, locomotive de l’entrepreneuriat numérique français.

Partenaire des Trophées Optimistes d’EcoRéseau

Audencia Business School

Audencia forme et accompagne des créateurs de valeur innovants et responsables. En co-création avec ses parties prenantes, elle produit et diffuse des connaissances conçues pour faire évoluer l’enseignement et inspirer de nouvelles pratiques en entreprise. Dans sa mission auprès des jeunes, des professionnels et de la société, l’optimisme se trouve au cœur du développement de l’école pour construire le monde de demain, envisagé responsable. C’est ce qu’exprime la baseline de l’école et sa mobilisation au quotidien : former des leaders innovants pour un monde responsable. Co-créé par le personnel d’Audencia, ses étudiants, ses diplômés, ses entreprises et universités partenaires, le plan stratégique #Audencia2020 définit l’évolution et les axes de développement de l’école pour les cinq années à venir. Ce nouveau plan est celui d’un rayonnement international qui s’appuie sur les trois axes d’expertise de l’Ecole : l’innovation, la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et la Finance. Il capitalise plus que jamais sur son alliance stratégique avec Centrale Nantes (ECN) et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes (ensa).

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