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7
Nov

La Suède, les recettes du bonheur au travail

07

Une étude menée sur 2.500 salariés dans cinq pays d’Europe passe à la loupe les conditions de travail. Les Suédois trustent les bonnes places. Voici pourquoi.

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La Suède est habituée aux premières places des palmarès du bonheur

L’OCDE lui a récemment adressé des louanges dans son « indicateur du vivre mieux ». C’est au tour d’une étude menée sur 2.500 salariés répartis dans cinq pays d’Europe – dont la France – de célébrer le bonheur de travailler en Suède.

Le baromètre Actinéo de la qualité de vie au bureau, publié le 3 novembre 2014, passe en revue plusieurs facteurs qui expliquent le plaisir des Scandinaves à aller au bureau le matin. Bonheur que ressentent aussi les Néerlandais, d’ailleurs. Et l’un des ingrédients… c’est que précisément, beaucoup n’y vont pas, au bureau ! Le télétravail est très développé en Suède. Ils ne sont que cinquante quatre pour cent à se rendre tous les matins dans leur entreprise. Les autres alternent entre travail à la maison et travail au bureau…

Et quand ils y vont, au bureau, ça n’est comme chez nous… Les Suédois sont les plus nombreux parmi les cinq pays étudiés à ne pas avoir de bureau attitré. Plus d’un Suédois sur cinq est dans ce cas. Mais ça ne semble pas les gêner, d’autant que ce sont aussi ceux qui disposent le plus d’espaces « de convivialité » dans l’entreprise. Ils sont aussi cinquante deux pour cent à avoir une vraie « salle de repos ». Il faut dire que le rythme suédois n’est pas le même que le nôtre : on commence tôt le matin, entre sept et huit heures, et on ne termine jamais après dix-sept heures. Les bureaux commencent même à se vider à partir de quinze heures.

L’OCDE note que seulement un pour cent des Suédois fait « de longues heures ». La moyenne dans les pays développés, c’est neuf pour cent. Autre caractéristique : une ambiance de travail « cool », un tutoiement de rigueur et une hiérarchie légère, une organisation très « plate ».

La Suède n’affiche d’ailleurs que huit pour cent de chômeurs

Même si la part des contrats courts est plus importante qu’en France, ce qui est compensé par une plus grande facilité à retrouver du travail.

Les Suédois ont quand même un point commun avec les Français. Selon cette étude européenne produite par CSA pour Actinéo, la France et la Suède sont les deux pays où l’intérêt que l’on porte au travail est un facteur essentiel d’appréciation de sa vie professionnelle. La moitié des Français et la moitié des Suédois disent que l’intérêt du travail prime sur tout le reste, sur les conditions de travail, et même sur le salaire.

Pierre Duport, France Info, http://www.franceinfo.fr/emission/c-est-mon-boulot/2014-2015/la-suede-les-recettes-du-bonheur-au-travail-03-11-2014-15-36

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